Récit d’un rendez-vous réussi.
Aujourd’hui, premier épisode de notre nouvelle rubrique « Mon Village au 🧡 des Cévennes » ! Cette semaine nous vous emmenons visiter en deux temps le village de Générargues.
Pour la plupart d’entre nous, Générargues est soit un lieu de passage sur le chemin de Mialet, d’Anduze ou d’Alès, soit une destination touristique via des structures comme la Bambouseraie des Cévennes ou le parc Parfum d’aventure ; et au final peu d’entre nous savent combien ce village à la pudeur toute cévenole recèle de trésors en matière de patrimoine culturel mais aussi naturel tant les sentiers de randonnées sont nombreux aux alentours du village.
Or il suffit de faire quelques pas dans les ruelles étroites du hameau du Mas Noël – celui qui abrite la Mairie et le Temple, entre autres – pour être saisi par l’ambiance si particulière de ces maisons en pierres apparentes, très hautes et très rapprochées, qui donnent au promeneur la sensation d’être sorti du temps, ou de le parcourir sans frontières.
Au passage, ce n’est pas d’hier que les hommes se sentent bien à Générargues : au vu des quelques vestiges retrouvés, il est avéré que les hauteurs de Générargues étaient habitées par nos ancêtres les Volques Arécomiques, peuples gaulois de la Gaule narbonnaise. Le nom actuel du village, évolution de « Generi – ager », daterait de l’attribution d’un champ (ager) par le pouvoir romain à un certain Gener (ou Génésius), qui aurait probablement installé sa ferme (villa) au… Viala, l’un des hameaux de la commune.
Des hameaux, il y en a plusieurs à Générargues, c’est même l’une de ses particularités : de Blateiras au Mas Noël en passant par Le Viala, La Rode, Montsauve et bien d’autres, nous voyageons là aussi dans le temps. Mais ce sera pour une prochaine publication ! 🙂
Vous êtes membre d’une équipe municipale et vous souhaitez mettre votre village en avant dans le cadre de notre rubrique « Mon Village au Coeur des Cévennes » ? Contactez-nous !
Merci à Thierry Jacot, Maire de Générargues, pour sa confiance dans ce travail et à Marc Hauser pour son érudition partagée.